SALVANEL
Un petit lutin drôle nommé Salvanel vit dans les bois de la Val di Fiemme en Trentin (Italie). Il arrive souvent que ce personnage étrange fasse des farces aux hommes qui s'aventurent dans la forêt et se moque d'eux sans raison apparente.
Compositeur
Federico Agnello
Arrangeur
-
niveau
3,5
durée
7'00
formation
Harmonie
Éditeur
Scomegna Edizioni Musicali
format
Partition et parties A4+ (24 x 32 cm)
Product Code
ES B1712.20
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Description
Il vit dans les bois de la Val di Fiemme dans le Trentin (Italie), un petit lutin drôle et étrange appelé Salvanèl. Il arrive souvent que ce personnage singulier fasse des farces aux hommes qui s'aventurent dans la forêt et se moque d'eux sans raison apparente, mais pour voir le Salvanel vraiment en colère, il faut arracher une fleur, casser une branche ou déranger de quelque manière que ce soit sa forêt bien-aimée. Cette légende reflète l'esprit espiègle et combattif du lutin, qui est prêt à tout pour défendre sa forêt. Les habitants de la Val di Fiemme, qui connaissaient bien le caractère de ce petit homme, n'osaient jamais s'aventurer sur son territoire à moins que cela ne soit vraiment nécessaire.
Vers 1750, le commerce du bois était très avantageux et répandu. Les bûcherons vendaient le bois aux Vénitiens mais le gouvernement autrichien, qui voulait s'assurer le monopole des trafics dans la région, décida de stationner des soldats aux cols, isolant ainsi la vallée. Pour sortir de l'isolement et obtenir un juste prix pour leur bois, les villageois durent trouver une nouvelle route. Ainsi, les bûcherons envahirent la forêt et commencèrent à abattre arbre après arbre, l'un après l'autre. Le Salvanel était fou de rage et en tapant du pied, il promit vengeance.
Quelques jours plus tard, le lutin remplit un seau de résine et, tandis que les bûcherons travaillaient, il barbouilla les crinières et les queues de leurs chevaux, les laissant attachés les uns aux autres, hennissant et se débattant comme des fous. Pour les bûcherons, ce fut un long travail de les libérer. Mais le Salvanel était de nouveau à l'affût et bientôt, il répéta la farce. La même chose se produisit d'innombrables fois, et les tours de garde organisés par les hommes pour surveiller les chevaux furent vains. Malgré cela, les bûcherons restèrent dans la forêt et achevèrent leur travail : la Val di Fiemme fut reliée à la Valsugana.
On dit que maintenant le Salvanel s'est réfugié dans l'épaisseur de la forêt et qu'il se montre peu, mais peut-être qu'il médite encore sa vengeance.
Vers 1750, le commerce du bois était très avantageux et répandu. Les bûcherons vendaient le bois aux Vénitiens mais le gouvernement autrichien, qui voulait s'assurer le monopole des trafics dans la région, décida de stationner des soldats aux cols, isolant ainsi la vallée. Pour sortir de l'isolement et obtenir un juste prix pour leur bois, les villageois durent trouver une nouvelle route. Ainsi, les bûcherons envahirent la forêt et commencèrent à abattre arbre après arbre, l'un après l'autre. Le Salvanel était fou de rage et en tapant du pied, il promit vengeance.
Quelques jours plus tard, le lutin remplit un seau de résine et, tandis que les bûcherons travaillaient, il barbouilla les crinières et les queues de leurs chevaux, les laissant attachés les uns aux autres, hennissant et se débattant comme des fous. Pour les bûcherons, ce fut un long travail de les libérer. Mais le Salvanel était de nouveau à l'affût et bientôt, il répéta la farce. La même chose se produisit d'innombrables fois, et les tours de garde organisés par les hommes pour surveiller les chevaux furent vains. Malgré cela, les bûcherons restèrent dans la forêt et achevèrent leur travail : la Val di Fiemme fut reliée à la Valsugana.
On dit que maintenant le Salvanel s'est réfugié dans l'épaisseur de la forêt et qu'il se montre peu, mais peut-être qu'il médite encore sa vengeance.
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